Exposition du 4 mai au 22 mai 2016 proposée par l'association Arcad.
L’association ARCAD présente l’exposition d’art contemporain Sans titre 2, au DIDAM, du 4 au 22 mai. Huit artistes aquitains, plasticiens, graveur, peintre, céramiste, photographe exposent leurs œuvres "Sous[-]Tension".
En résonance avec Donostia - Sain- Sébastien Capitale européenne de la Culture 2016, l’exposition « Sans titre 2 » traite de la notion de guerre et de paix à travers le
regard croisé de 8 artistes contemporains sélectionnés par le collectif Arcard.
Installation, céramique, photographie, dessin, peinture, gravure : chaque artiste s’est approprié "Sous[-]Tension" et en a fait une interprétation personnelle avec ses propres
codes d’expression .
Huit artistes "Sous[-]Tension"
A partir de matériaux bruts Grégoire Lavigne construit d'ingénieux outils de bâtisseurs ou des armes redoutables, expressions de l'ambivalence archaïque de
l'homme, balançant indéfiniment entre guerre et paix. S
ans doute y a-t-il aussi quelque chose de cette tension entre guerre et paix dans les pelisses d'aiguilles de pin de Gertrud Varailhon. S'agit-il
d'étendard, de manteau liturgique, d'attribut de pouvoir, de protection chamanique? L'imposante masse, colorée de signes hiératiques, invite au silence et au recueillement.
C'est à un tout autre voyage intérieur que nous convie Franck Cazenave dans ses polygraphies. Par ses lignes ténues, fragiles et acides, il construit des images
incertaines, suspendues sur le blanc du papier. Et nous restons les sens en éveil devant ces mondes jamais vus et pourtant si familiers. Cette "rassurante étrangeté " alerte notre
curiosité, et notre esprit y trouve un apaisement joyeux.
D'autres mondes improbables prennent forme dans les volumes d' Eliane Monnin. Il s'agit de structures fermées, entre organismes vivants et concrétions minérales,
qui se développent dans l'espace. On pressent qu'une règle mathématique sous-tend ces constructions, une logique géométrique proche de la fractale qui nous rassure d'une certaine
façon.
C'est le propos de Laurent Valera qui présente l'estuaire de la Gironde comme objet de réflexion. Point de rencontre entre mer et fleuve, zone aquatique qui
concentre les déséquilibres écologiques autant qu'économiques, l'estuaire est représenté comme une matrice prête à enfanter des monstres marins tel le silure. Ce danger n'est pas
visualisé mais il est désigné par des cernes qui matérialisent les ondes de choc d'un séisme silencieux autant que mortel. Curieusement, bien que l'humain soit au centre des
questionnements, sa figuration n'apparaît directement dans aucune des oeuvres évoquées.
Seules les peintures monumentales de Fabienne Labansat s'y intéressent, frontalement pourrait-on dire. Elles évoquent aussi des combats, dans l'attitude de défi
des sujets prêts à forcer la frontière vers l'âge adulte avec arrogance autant qu'angoisse, mais surtout par le traitement martelé de la peinture sur la toile
inachevée et fixée à même le mur. Entre l'image représentée à laquelle on croit, et l'artifice utilisé livré sans pudeur au regard, se crée une tension proche de la
rupture.
8 , 14 et 20 mai :
Visites Guidées de l’exposition tout public par des plasticiens
4, 12 et 22 mai :
A partir de 17h
Rencontre avec les artistes
9 /et 21 mai :
Découverte de l’Art contemporain par les enfants
(accueil des scolaires, visite interactive, atelier d’initiation…)
Samedi 21 mai
Nuit des musées, nocturne jusqu’à 23h
Spectacle vivant : - Impromptus -
DIDAM 6 quai de Lesseps, Bayonne - Entrée libre
Ouverture du lundi au dimanche, de 13h à 19h (y compris les jours fériés).