Exposition de Thierry Riffis & Laurent Valera

du 8 juin au 12 novembre 2017

 

Vernissage le jeudi 8 juin à partir de 18h30

 

Entrée libre et gratuite du lundi au vendredi de 09h00 à 12h00

et de 13h30 à 16h30 et sur rendez-vous

Présentation des oeuvres de Riffis et Valera dans les superbes salles d'expositions du Château Livran dans le médoc
"Diptyque aux oiseaux", Laurent Valera - "On ne sait jamais XIX", Thierry Riffis

Les œuvres des deux artistes dialoguent parfaitement ensemble
"On ne sait jamais XIV", Thierry Riffis - "Vagues au jardin", Laurent Valera

Thierry Riffis peint depuis 37 ans. Les écoles Duperré, des Arts-déco et des Beaux-arts de Paris lui donnent une solide formation. Il enseigne ensuite dans différentes écoles. Sa peinture emplie d'une énergie vitale presque primitive, joue sur l'ambivalence de lecture des espaces et des profondeurs suggérés, ainsi que sur une présence "humaine" qui n'est jamais univoque. Le peintre envisage chaque peinture comme un être vivant, qui pour atteindre sa vérité, doit contenir des sensations multiples, complémentaires voire paradoxales, par exemple de raffinement et de force, mais aussi de paix. La peinture trouve son équilibre quand elle est apaisée malgré l'énergie qu'elle contient. Il faut souligner la nécessité d'une lecture équivoque pour chaque peinture, pour qu'elle entre en résonance avec la réalité. Aucune réalité n'est définitive. L'interprétation du réel est inlassablement arborescent, renouvelé, subjectif, infini. Une peinture à lecture univoque serait un mensonge.

 

Le travail de Laurent Valera s'articule et se développe autour de la notion du vivant. Dans son exercice de création il cherche à mettre en évidence les énergies de la vie et les interconnections qui s’établissent. Il a procédé par grossissements successifs en s’efforçant d’analyser les cycles du vivant en les reproduisant par des jeux de duplication. C’est en 2012 que l’eau prend toute sa place dans son travail. Pour ce nouveau travail de peinture, Aspirations d’eau Part. III, il est directement influencé par sa résidence d’artiste en 2016 en Tanzanie sur la thématique de la fonte des glaciers du Kilimandjaro.

Sa conviction profonde que les aspirations du vivant sont certainement des aspirations d’eau l’amène à libérer de plus en plus ses gestes et ses interventions et à laisser l’eau maîtresse dans l’organisation et l’orientation des œuvres.

 

Laurent Valera montre régulièrement son travail au travers d’expositions personnelles ou collectives en France et à l’étranger, Nuit Blanche Paris 2014, Centre Culturel de Pullach en Allemagne… Il a été le premier résident en 2011 de l’Institut Culturel Bernard Magrez à Bordeaux pendant un an, résident de Nouaison à Pujols, de l’Oberpfälzer Künstlerhaus à Schwandorf en Allemagne et prochainement de la Southern African Foundation For Contemporary Art en Afrique du Sud pour trois mois en 2018.

Les grands formats des artistes Riffis Valera occupent parfaitement les espaces du Château Livran
"On ne sait jamais XXI et XVII", Thierry Riffis - "L'Alhambra", Laurent Valera
Forces des formats de peinture de Riffis et Valera en discussions dynamiques à Livran
"On ne sait jamais XXII et XVII", Thierry Riffis - "L'alhambra", Laurent Valera
Quand de subtils tissus colorés intègrent les toiles de l'artiste Laurent Valera en dialogue avec la matière et les enduits énergiques de Thierry Riffis
"Diptyque aux oiseaux" de Laurent Valera et "On ne sait jamais XXV" de Thierry Riffis
Les dernières oeuvres de Laurent Valera en dialoguent à Livran avec les peintures de Thierry Riffis
"La mécanique des fluides" et " Diptyque à la vigne vierge", Laurent Valera