Ce travail pictural a débuté au mois de décembre 2016. Il s’inscrit dans la continuité de la démarche artistique de Laurent Valera sur la thématique d'une eau mémoire.
Ce travail de peinture est une évolution des séries Aspirations d’eau Part. I & II.
Il est directement influencé par le séjour de l'artiste en Tanzanie lors de sa résidence d’artiste à l’Alliance Française d’Arusha en octobre et novembre 2016.
Tarifs des œuvres :
- dim. 102 cm x 93 cm : 900 €.
- dim. 102 cm x 186 cm : 1800 €.
- dim. 186 cm x 204 cm : 3000 €
A l’origine de la vie, l’eau est un thème essentiel qui trouve des résonances dans une multiplicité de domaines, de la théologie à la mythologie, de l’histoire de l’art à la géopolitique. Le thème de l’eau est ainsi une source d'inspiration pour les penseurs et les artistes. On le retrouve sous d’innombrables formes, des représentations du déluge aux miroitements des eaux à l’origine du mythe de Narcisse, du portrait de l’art classique aux installations de l’art contemporain. A la manière d’un archéologue qui creuse dans les strates géologiques, Laurent Valera par cette nouvelle série de travaux picturaux essaye d’aborder quelques exemples des dimensions spirituelle et artistique de l’eau. L’eau est comme une surface qui révèle une profondeur dans laquelle on peut s’immerger, à partir de laquelle on peut spéculer, comme une matière à penser, à rêver, à étudier, à recréer.
Faites de différentes strates par des jeux de superpositions de différentes techniques picturales ces œuvres de Laurent Valera résonnent et vibrent d’une énergie propre. Les tissus qui en sont la base apparaissent par collage direct ou par impression sur le support après arrachage laissant une trace subtile sur le support. Transparences, profondeurs génèrent des mouvements qui s’inscrivent et se développent dans des ondes de vie.
Dans ce nouveau travail Laurent Valera est toujours porté par les influences des travaux du Professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008, qui a repris et démontré les travaux de Jacques Benveniste sur la « Mémoire de l’eau » et le sentiment de connexion appelé « sentiment océanique » qui se rapporte à l'impression ou à la volonté de se ressentir en unité avec l'univers. Sa réflexion d’un océan originel d’où provient toute la vie, portée par l’eau depuis la nuit des temps, se développant et se complexifiant jusqu'à créer des êtres qui de peur de quitter cette eau-mère, emmènent l’eau avec eux dans leur "structure corps" amène Laurent Valera à cette vision : les aspirations du vivant sont certainement des aspirations d’eau.
Ici il tente de matérialiser cette vision. Ainsi Laurent Valera laisse l’eau animer son travail. Dans un premier temps, il créé des accidents physiques sur le support, une topographie, par collages de tissus, et applications de strates de peintures... Puis dans un second temps il répand l’eau légèrement colorée et la rend volontairement maitresse dans l’organisation des couleurs et des formes. Elle s’étale, s’infiltre, se diffuse. Elle s’accroche et se heurte aux reliefs, les révèle en accentuant leurs limites. Puis Laurent Valera s’attaque littéralement à l’œuvre. Il la lacère, la découpe par arrachage des tissus générant de nouvelles formes. Ces différentes étapes sont répétées plusieurs fois. Peu à peu, les strates se matérialisent et révèlent une partie de leurs mystères. Les actions de l’eau apparaissent, subtiles : impression des motifs des tissus, traces d’écoulements et de diffusions, d’infiltrations… Les formes, les couleurs et les tensions s’équilibrent. Le format est alors chargé et mue par sa propre énergie, vivant.