Travail engagé en janvier 2009. Il est la prolongation de la réflexion sur les flux d'énergie matérialisés dans les peintures "flux".

Dans ce travail Rythmes, lumière, écritures Laurent Valera continue sa quête du vivant. Par construction et répétitions de formes simples qui génèrent des structures et des rythmes, nous pénétrons un univers d’apparence minimal et industriel qui sous la persistance du regard s’avère beaucoup moins strict qu’il n’y paraît, à l’image d’un grossissement de la matière vivante.

Utilisant le ruban adhésif comme de la peinture, l’artiste effectue des mélanges de couleurs par superpositions. Le geste académique du « croisé » du pinceau est ici grossi et répété à l’infini. Par superpositions des couleurs il s’amuse également de notre perception, générant des jeux d’ombres et de lumières, donnant l’illusion d’un développant en 3D. Peu à peu les lignes s’animent, ondulent, vibrent. Mues de leur vie propre, des structures se développent et nous font appréhender de nouveaux espaces.

Rhythm, lights, scriptures, 2009-2011

Collages of colored tape on PVC panels.

In this work stemming from the series “Rhythm, Lights, Scriptures”, Laurent Valera keeps his quest of the living. By building and repeating simple shapes that generate structures and rhythm, we penetrate in a universe of minimal and industrial appearance which, under a persistent look, appears much less strict than it seems, such as the image of a living matter enlargement. Using tape like paint, the artist creates a mix of colors by juxtapositions. The academic movement of “crossing” the paintbrush is here grown and repeated endlessly. With these color stacks, he plays also with our perception, creating shadows and lights, giving the illusion of a 3D construction. Slowly the lines start moving, undulating, vibrating. Driven from their own life, some structures are designed and let us grasp new spaces.